- phalène
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• 1568; gr. phalaina♦ Grand papillon nocturne ou crépusculaire (géométridés), aux ailes délicates, à l'abdomen mince. Chenilles des phalènes (⇒ arpenteuse, géomètre) . « Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés » ( Musset).phalènen. f. Papillon nocturne ou crépusculaire (Fam. géométridés) dont les chenilles sont arpenteuses.⇒PHALÈNE, subst. fém.Papillon de nuit aux antennes pectinées, aux ailes droites et délicates et au corps grêle, dont la chenille est très nuisible. Phalène errante, velue; chenille de la phalène; phalène du bouleau, du groseiller. Le titi est au gamin ce que la phalène est à la larve (HUGO, Misér., t.1, 1862, p.687). On n'entendait plus que le frôlement des étoffes légères, —le vol des grandes phalènes, qui venaient effleurer de leurs ailes la flamme des bougies — (LOTI, Mariage, 1882, p.39). Cette timidité loquace le poussait alors aux pires maladresses, à des folies de phalène autour d'une lampe (RADIGUET, Bal, 1923, p.30).Rem. Phalène est très souvent empl. au masc.: On croyait le voir courir comme un phalène dans la nuit (BARRÈS, Colline insp., 1913, p.193).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762; 1762, 1798, au masc.; dep. 1835, au fém. Étymol. et Hist. 1568 (GREVIN, Des Venins, 126 ds DELB. Notes mss: Phalene... papillon voltigeant de nuict). Empr. au gr.
«phalène, papillon de nuit». Fréq. abs. littér.:72. Bbg. BONNEROT (J.), ANTOINE (G.). Lexicogr. et poésie. Fr. mod. 1957, t.25, pp.121-123.
phalène [falɛn] n. f. ou (plus cour.) m.ÉTYM. 1568; grec phalaina, n. f., même sens.❖♦ Grand papillon nocturne ou crépusculaire (Géométridés), aux ailes délicates, à l'abdomen mince. || Chenilles des phalènes (⇒ Arpenteuse, géomètre).1 Le phalène doré, dans sa course légère,Traverse les prés embaumés.A. de Musset, Premières poésies, « Le saule », II.2 L'aile d'un phalène grésille sur la flamme de la lampe et l'éteint presque.Colette, la Maison de Claudine, p. 87.
Encyclopédie Universelle. 2012.